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FRENCH BIO

Né en1973 Nicolas commence tardivement l'étude de instrument.

Avant cela, enfant, il développe une passion pour la musique, multipliant les compilations de ses morceaux préférés des Beatles a Bach, en passant par Stan GetzBob Dylan, Miles, Stan Getz... Il mémorise, chante, siffle, pratique de manière autodidacte différents instruments de la maison dont la basse électrique, le sax, la guitare .

“Mes parents sont des amoureux de la musique, très vite j ai été stimulé, initié à l'écoute de toute sorte de styles, je n'ai pas étudié d'instrument petit, plutôt les arts plastiques avec ma mère, mais cela m'a permis de développer une sensibilité, une curiosité sans limite, et un intérêt pour la musique au sens large”.

il intègre un groupe lors du lycée, jouant des principalement des reprises de morceaux rock, folk.

Il apprend des rudiments d'harmonie à la guitare avec Mimi Lorenzini dans le cadre des ateliers de l'EMAL.

A 23 ans Cecile sa grand mère, violoniste et descendante de la famille Berlioz l'encourage a s'inscrire au conservatoire classique, en parallèle avec des études de photographie. Il y apprend les bases classique de la contrebasse avec Blandine Lafont Rives. Puis il développe les connections dans les villes aux alentours avec des musiciens de passage, pratique, s’inscrit à des ateliers jazz au conservatoire de Châlons sur Saône au saxophone.

“C'est intéressant de penser que ma grand mère qui avait elle même appris au contact de sa propre grand mère m'a passé la flamme, j'étais heureux de jouer avec n'importe qui, de façon intuitive. En cela on peut dire que j'ai appris sur le tas au simple contact de la musique et des autres musiciens".

A l'âge de 26 ans il vit à Lyon et se développe professionnellement, il a l'occasion de jouer avec Francois Chassagnite par exemple. Il part étudier à NYC avec Dennis Irwin, Ben Street, Johannes Weindenmueller.

“A New York j ai ressenti le lien de la tradition du jazz, une relation forte avec tout ceux que j'écoutais, Dennis avait joué avec Blakey, il me parlait de Sam Jones et de Percy Heath, de Paul Chambers. Ben a su me guider un peu plus vers moi même, vers des ambitions artistiques plus personnelles, Johannes c'était plutôt une question d'état d'esprit. C'était une période riche, j'y ai appris à apprendre”

Il bouge ensuite a Paris, et y intègre la scène jazz en compagnie de nombreux jeunes musiciens.

“Une période intense, on écumait les gigs et les sessions, on s'usait à pratiquer, à experimenter, il y avait beaucoup de soutien des uns envers les autres, c'était stimulant et dur aussi”.

Il vit un an a Barcelone et multiplie les rencontres.

“je vivais chez un ami, un grand pianiste Albert Sanz grâce a qui j ai rencontré des maîtres sur place avec qui j'ai pu jouer à l'occasion, parmi eux Jorge Rossy ou Guillermo Klein”.

 

Il rentre enfin à Paris et multiplie les expériences, les enregistrements.

“Avec du recul je pense que la musique et la basse particulièrement était ce qu'il y avait de mieux pour moi, cela m'a permis de cultiver la solidité, le sens du groove, d'être au service du groupe. La pratique instrumentale est passionnante et met bien les pieds sur terre. C'est une discipline au service de la magie de l'instant. C'est une expérience unique, phénoménale, de se mettre à l'écoute d un groupe. Il reste beaucoup de place dans l'écriture, l'interaction et l'improvisation pour l'intuition, l'imaginaire, la danse”.

2011 enregistre sur EPn1 de Tigran Hamasyan avec Jeff Ballard

2013 son disque "Fall somewhere" sur Freshsound est élu Grand prix du disque de l'académie Charles Cros.

2014 le disque de Belleville Project co leadé avec Jeremy Udden sort sur Sunnyside.

2016 son groupe FOX + Chris Cheek co leadé avec Pierre Perchaud est nominé "Révélation" aux Victoires de la musique.

2017 Fox reçoit le soutien de la FAJE et de l'ADAMi et sort son second disque "Pelican Blues"sur jazz&People.